Athènes et son port Le Pirée constituaient autrefois deux villes bien distinctes. Aujourd’hui, elles ne forment plus qu’une seule agglomération tentaculaire, qui abrite trois millions d’habitants environ alors que la population grecque s’élève tout au plus à neuf millions ; c’est dire qu’à peu près tout se passe à Athènes et qu’au regard de la Grèce, la France paraît être un modèle de décentralisation.

La ville moderne a été construite au 19ème siècle, après qu’on ait procédé, de façon assez brutale, à la démolition de tout un quartier de maisons basses anciennes, analogues à celles que l’on trouve encore à Plaka.

Elle s’oriente autour de deux places :
Une place ronde Omonia, d’où part le métro vers Le Pirée ainsi qu’une avenue allant également dans cette direction.
Une place carrée appelée Sintagma (Place de la Constitution) bordée sur un côté par le Palais Royal.
Ces deux places sont reliées entre elles par deux avenues parallèles, chacune en sens unique.

Les arbres rabougris, que l’on voit le long de ces avenues, sont des orangers et des citronniers qui, l’hiver, se couvrent de fruits de couleurs éclatantes, si bien que la ville semble envahie d’arbres de Noël.

La ville ancienne s’articule autour de l’Acropole, avec deux théâtres antiques (encore en activité), l’agora romaine (j’ai une tendresse particulière pour la tour des vents) et le quartier de Plaka (voir rubrique « Sorties nocturnes »).

Pour avoir une vue complète sur la ville, je vous suggère d’aller au mont Lycabette (Likavitos sur beaucoup de plans). Il y a un funiculaire comme à Montmartre, mais vous pouvez aussi monter en voiture.

Athènes se prolonge, sur le bord de mer, d’une part vers le Pirée, d’autre part vers Faliro. C’est Phalère qui était le port d’Athènes avant Le Pirée. A cette époque antique, les bateaux étaient tirés sur le sable tous les soirs. Actuellement, on y trouve de grands immeubles modernes et, si l’on poursuit un peu plus loin en direction du Cap Sounion, des cafés et des restaurants où les athéniens viennent en grand nombre le soir pour prendre le frais

Les collines qui se trouvent au nord d’Athènes sont des quartiers résidentiels. Au sommet de ces collines, il y a un certain nombre de restaurants où les athéniens viennent également dîner loin des touffeurs de la ville et en contemplant le paysage illuminé. Je ne vous suggère pas de rechercher ces restaurants car, à chaque fois que j’ai essayé de m’y rendre sans être accompagnée d’amis grecs, je me suis irrémédiablement perdue.