Pour se détendre de toutes ces visites culturelles, le groupe AARB s’est rendu dans une distillerie artisanale de cognac
Cette entreprise est gérée, du vignoble à la commercialisation, par un couple d’agriculteurs et sa famille
Les méthodes employées sont tout à fait traditionnelles. Ici, la chaudière à feu nu où sont mis en ébullition des vins blancs provenant d’une zone d’appellation contrôlée
Cette chaudière est surmontée d’un chapiteau en forme d’oignon, prolongé par un col de cygne qui se transforme en serpentin pour traverser ensuite un bassin réfrigérant
Les vapeurs d’alcool se dégagent, pénètrent dans le chapiteau et suive le circuit jusqu’au bassin réfrigérant. On obtient ainsi un distillat dénommé « brouillis »
La fabrication s’effectue en deux temps ou comme on dit deux « chauffes », c'est-à-dire que le brouillis est de nouveau distillé ; c’est ce qu’on appelle « la bonne chauffe »
L’alcool obtenu n’est qu’une eau-de-vie. Elle doit vieillir en fûts de chêne, parfois pendant des décennies. C’est ce qui donne au cognac sa saveur et sa couleur si caractéristiques
Il y a eu ensuite une dégustation de pineau, lequel est fabriqué en mélangeant du jus de raisin non fermenté avec du cognac