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La commune comprend 107 habitants, sur une superficie de 9 km2, avec une altitude moyenne de 290 mètres.

Historique
Extrait de « Histoire de l’Yonne jusqu’au 14 juillet 1912 – Tome II – Librairie de l’Histoire Générale Illustrée des Départements – Paris 1913

Blacy (Blacium) – Le village faisait partie, au VIII° siècle, du pagus de Tonnerre et relevait de l’évêché de Langres qui le donna au chapitre de Montréal. Celui-ci le conserva jusqu’en 1789. La localité était fortifiée.

On voit encore deux anciennes portes du XV° siècle et une maison flanquée de tourelles.

L’église a été refaite au XVIII° siècle à une nef, sauf le sanctuaire qui appartient au XIII° siècle mais qui n’a rien de particulier. Près du portail est une croix dont le piédestal recouvre un caveau. On y lit une inscription et la date de 1500, date de son érection.

A noter aussi une dalle funéraire sculptée dont la croisée est formée de quatre accolades qui se terminent par quatre fleurs de lys.

Extrait de « Avallon et l’Avallonais – Etude historique » - Ernest Petit – Auxerre 1867

Page 248 – En 1432, les habitants de Perigny, Montot, Blacy, Angely, exposèrent au duc « le triste et déplorable état où ils étaient réduits… et que les environs étaient  ruinés et déserts comme ces villages » et en obtinrent une charte d’affranchissement aux mêmes conditions  que celle de Sarry et Soulangy, c’est-à-dire que l’affranchi perdait ses privilèges le jour où il allait demeurer ailleurs.

Page 348 – Deux ans après la publication de l’édit de Nantes, c’est-à-dire en 1600, les échevins et les chanoines d’Avallon firent une requête pour rappeler que la ville avait été exemptée par le roi de l’exercice de la religion réformée ; ils proposèrent d’assigner aux protestants plusieurs bourgs fermés comme Mont-Réal, Châtel-Gérard, Blacy, Soulangy, Guillon où ils pourraient aller demeurer sans crainte d’être dérangés.

Après divers pourparlers, les protestants conservèrent l’autorisation d’établir un prêche dans les faubourgs d’Avallon. Mais la simultanéité de deux religions dans une petite ville produisant toujours un antagonisme, les protestants furent forcés de renoncer au bénéfice de cette autorisation et obtinrent la permission de se retirer dans le village de Sarry, situé sur la limite du baillage.