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L’intérieur de l’église abbatiale est remarquable par son jubé en boiserie. Le jubé est la cloison qui, autrefois, séparait les fidèles des officiants



Un détail de cette boiserie. Il subsiste très peu de jubés dans les églises françaises, contrairement aux églises orthodoxes où il existe ce que l’on appelle l’iconostase



Ici, le jubé séparait les moines des laïcs. Il n’est pas question de détruire ce jubé mais il constitue une gêne lors des concerts : il faut séparer le public en deux sections

Au-dessus des boiseries, se trouvent de magnifiques tapisseries exécutées dans les Flandres au 16ème siècle



Elles étaient au nombre de 18. Il n’en reste que 11, s’étendant sur 65 mètres de long et 2 mètres de hauteur. Elles constituent de véritables bandes dessinées



Elles retracent les divers épisodes de la vie du Christ et des scènes de l’ancien Testament. Le tout était à l’usage de ceux – nombreux à l’époque – qui ne savaient pas lire



Ici, il doit s’agir d’Adam et Eve (mauvaise qualité de la photo)



A noter également la beauté et la finesse des stalles où s’asseyaient les moines



Un détail de ces sièges



Ici une « miséricorde », c’est-à-dire ces sièges abattants qui permettaient aux religieux, pendant les offices, d’être assis tout en restant debout



Le chef-d’œuvre le plus important de l’abbaye est la fresque de la « danse macabre », qui est pourtant demeurée simplement à l’état d’esquisse. Elle mesure 26 m de long sur 1,20 m de hauteur



Cette fresque date du 15ème siècle lorsque sévissait la peste noire et où la mort frappait dans toutes les générations et dans toutes les classes de la société. Ces trois panneaux représentent les puissants à gauche, les bourgeois au milieu et les humbles à droite



Sont représentés à la fois des vivants mais aussi les morts qu’ils deviendront par la suite et qui les invitent à danser