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Renseignements recueillis sur le site internet de la mairie

Dès 992, le nom de Vénarey apparait dans le cartulaire de Flavigny, l’église St-Germain étant reconnue dépendre de l’abbaye comme 19 églises ou chapelles de la région.

Les seigneurs de Vénarey, issus des comtes d’Auxois, de la branche des sires de la Tour de Rougemont, dont le premier retrouvé en 1100,  portant le nom de Vénarey, est une dame : Hermancenne, fille d’Emeline de Marmagne et de Gauthier seigneur Champenois.

Elle eut plusieurs enfants et fit des dons très importants aux abbayes naissantes : Fontenay, Ogny, Molesmes.

En 1150, certains de ses enfants, à l’étroit sur cette terre morcelée en plusieurs petits fiefs, vont se fixer aux Laumes – Le bourg était né. La dernière de cette lignée, Mahaut, épousa Jean de Grignon et prendra le titre de Dame des Laumes. La seigneurie se transmit jusqu’en 1660.

Les habitants du bourg, comme ceux de Vénarey, étaient essentiellement des vignerons.

Si Vénarey eut trois châteaux construits au même endroit, les Laumes en eût au moins deux, le premier construit à l’emplacement de la ferme Guiller,  brûlé vers 1580, propriété des Crécy, et la  maison seigneuriale (ferme Dubois), attestée en 1610.

Si Vénarey accepta le canal prévu depuis 1606 et inauguré en 1632, il refusa en 1848 le passage du chemin de fer qui allait polluer ses puits et faire crever ses vaches. C’est l’hôpital d’Alise qui avait acheté la seigneurie des Laumes en 1660, qui vendit des terres marécageuses aux Laumes pour l’implantation de la ligne, qui fut inaugurée en 1851. Le bourg se développa au détriment du village.

En 1910, Vénarey et son bourg des Laumes deviennent chef-lieu de canton. Les deux communautés menacèrent de se séparer pour former deux communes distinctes, le bourg étant plus important que le siège de la commune qui détenait la mairie de Vénarey. Pour calmer les esprits, la mairie s’installa à égale distance des deux communautés en 1927.

L’église Saint-Germain

Elle est de style ogival, avec clocher trapu,  et date pour les parties les plus anciennes du 13ème siècle.

La nef a été rebâtie au 15ème, mais on a conservé la porte latérale avec son ancien médaillon à croix pattée.

Au 15ème siècle, on a percé la partie sud de l’avant-chœur  pour donner accès à la chapelle des seigneurs de Crécy et on a ouvert, au chevet, une baie plus grande que celle qui précédait.

Dans la chapelle seigneuriale, se trouvent deux statues en pierre du 16ème siècle, toutes deux classées : à gauche de l’autel de la Sainte Vierge, un Saint-Louis polychrome, et à droite mais tourné vers le nord, un Saint-Laurent.

L‘église Sainte-Jeanne de Chantal

Elle a été construite en huit mois, de fin octobe 1967 à juin 1968, à l’emplacement de la chapelle provisoire érigée en 1922. Son aspect « aplati » provient du fait que, pour des raisons d’économie, une partie de la charpente d’origine a été conservée.

A l’intérieur se trouve à l’entrée, la statue de Sainte-Jeanne de Chantal et, près du Saint Sacrement, la Vierge et l’enfant Jésus ; un tableau en bois sculpté, représentant la parabole de Semur, a été offert par le Comité de Jumelage de Bingerbrück.

Le canal de Bourgogne

Si l’idée de ce canal remonte au temps de François 1er, c’est Henri IV par arrêté du 17 août 1606 qui lance l’ouvrage entre Dijon et Saint-Jean-du-Rhône (Saint-Jean-de-Losne aujourd’hui).

Il faut attendre un décret des Etats de Bourgogne du 18 mai 1724 pour que son tracé soit fixé dans le secteur et en particulier à Vénarey-lès-Laumes.

L’équipement est inauguré le 24 juillet 1784, mais les 238,64 km et les 180 écluses sont loin d’être une réalité. En effet, la Révolution puis Napoléon 1er et ses guerres meurtrières ont d’autres priorités. Le canal ne sera poursuivi qu’à partir de 1822, sous Louis XVIII.

Aujourd’hui, Vénarey-lès-Laumes possède une halte nautique ouverte aux touristes et, durant la saison estivale, une hôtesse est présente pour accueillir les navigants. Deux sociétés de bateaux sont implantées sur la Commune.

Renseignements recueillis sur un autre site internet

Au Haut-Moyen-Age, les terres de Vénarey-lès-Laumes dépendent de Sainte-Reine et de Flavigny-sur-Ozerain

Dérivé de Venariacus, qui a donné successivement Venerisu, Venere, c’est au 14ème siècle qu’apparait le nom de Venarey, noyau originel de la commune ; Les Laumes, pour sa part, est un lieudit ainsi nommé en raison des terres inondables.

C’est dès le 13ème siècle qu’apparaissent dans l’histoire les seigneurs de Vénarey, l’un d’eux participant en terre sainte à la croisade de 1231.

Très rapidement, la maison forte de Vénarey, bien située sur le lieu de convergence de plusieurs voies, entre dans le système féodal. Jurable et rendable au Duc de Bourgogne, le village vit se succéder plusieurs seigneurs. Ainsi, au 14ème siècle, apparaît la famille de la Tour, puis au 15ème siècle, celle de Crécy. Ensuite viendront, entre autre, les de La Rivière, de Morges ou de Bataille.

C’est de cette dernière famille que vient l’affranchissement de Vénarey par Henry Bataille en 1777.

Cet événement marque le début de l’organisation communautaire de Vénarey-lès-Laumes qui prendra rapidement son essor à partir des années 1850.

Le dynamisme du développement de Vénarey-lès-Laumes sera récompensé par le titre de chef-lieu de canton, jusqu’alors dévolu à Flavigny-sur-Ozerain, le 27 mars 1910.

Enfin, le nom de Vénarey-lès-Laumes est donné officiellement à la Commune par arrêté ministériel du 21 décembre 1961, suite à une délibération du conseil municipal du 23 mars 1961