La commune comprend 2.410 habitants sur une surface de 23,81 km2, son altitude allant de 70 à 194 mètres.

Extraits d’une brochure éditée par l’Office du Tourisme de l’Yonne :

Un passé, qui ne laisse pas de marbre, s’offre au visiteur. Des pierres chargées d’histoire, au cœur d’une politique de protection du patrimoine. Des joyaux porteurs de légendes ou d’une musique préservée. Des chapelles au bout des sentiers.

La collégiale : Témoignage d’un passé florissant, l’église St-Pierre de St-Julien-du-Sault est une ancienne collégiale.

L’imposant édifice, au cœur de la ville, intrigue le passant par sa taille et la majesté de son architecture. Elle vient de subir, au cours de ces dix dernières années, une importante restauration. Dès l’entrée, on est frappé par la magnificence du chœur qui élève ses voûtes à plus de 22 mètres et par le contraste avec la nef, plus modeste.

Les vitraux ont été restaurés au XIX° siècle suite à une étude de Viollet-le-Duc. Dix, datant du XIII° siècle, ont été réalisés par les maîtres verriers qui ont œuvré à la Sainte Chapelle de Paris. Quatre autres sont des XV° et XVI° siècles. L’édifice dispose aussi d’un rare orgue Renaissance restauré.

Musées : La maison de bois, joyau du XV° siècle, est au bas de la rue du Puits-de-la-Caille. Elle se distingue par l’ornementation de sa façade. Motifs sculptés, écus armoriés, figures héraldiques, rinceaux de vigne, chapelets de perles animent la charpente.

Une autre belle maison à colombage du XVI° siècle était la propriété depuis 1992 de l’Association Culturelle (elle avait fait l’objet d’un don). Cédée en 2007 à la Commune, elle abrite le musée du Patrimoine culturel qui propose expositions et visites guidées.

Vauguillain et sa légende : Construite à la fin du XII° siècle, la chapelle St-Julien, dite de Vauguillain, faisait partie d’une forteresse édifiée par l’archevêque Guillaume de Champagne dit « Guillaume aux belles mains » qui a donné son nom à Vauguillain (Vallée de Guillaume). Bel exemple de style gothique, la chapelle se dresse sur le mont St-Julien, au confluent de l’Yonne et du ru d’Ocq. Elle domine la vallée et l’ancienne voie romaine Sens-Auxerre.

C’est elle qui porte la légende de la ville, reproduite sur un vitrail du XVI° siècle, en l’église St-Pierre : « St-Julien poursuivi par ses ennemis s’enfuit au galop de son cheval mais, arrivé sur le rebord du plateau dominant la vallée de l’Yonne, là où s’élève la chapelle, il ne peut échapper à ses partisans qu’en lançant sa monture du haut de la colline qui, d’un bond, sauta dans la vallée. Les pieds du cheval, en touchant le sol, auraient fait jaillir une source » écrivait Maurice Papelard.