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Il y a en Grèce 1.400 îles et îlots, dont près de 500 sont habités. Certaines îles, très isolées, ne voient passer qu’un bateau par semaine.

Elles sont divisées en six groupes :

Les îles ioniennes forment une frange le long de la côte occidentale (notamment Corfou, Ithaque, Zante, Cythère)

Les îles du golfe saronique sont la grande banlieue d’Athènes (Salamine, Egine, Poros, Hydra)

Les îles sporades s’égrènent, le long de la côte d’Athènes à Salonique (Eubée, Skiros, Skiatos, etc.…)

Le îles cyclades ainsi nommées parce qu’elles s’enroulent autour de l’île de Delos (Mikonos, Paros, Naxos, Santorin)

Les îles du Docécanèse sont situées le long de la côte turque (Rhodes, Cos, etc..)

Les îles de l’Egée orientale se trouvent également le long des côtes turques mais plus au Nord (Samos, Chio, Mytilène (autrefois Lesbos), etc.

Ces îles sont très variées dans leur aspect. Il y a des îles vertes qui font penser à la campagne florentine, d’autres toutes blanches, brûlées de soleil ; il y en a même une qui est un volcan encore presque en activité, Théra, à laquelle les Italiens ont donné le nom de Santorin (je la considère comme une des merveilles du monde).

Certaines sont devenues très touristiques (Mikonos, Hydra), d’autres au contraire sont tournées vers la religion (Patmos, Tinos qui est l’équivalent de Lourdes) ; d’autres sont encore très sauvages (Ithaque), d’autres sont consacrées à l’agriculture (Samos), d’autres renferment des ruines antiques (Delos, Cos). En un mot, chaque île a sa – forte – personnalité.

Si vous en avez un jour la possibilité, faites ce que j’ai fait une fois : louez un petit bateau à voile (avec le marin pour le faire fonctionner) et allez d’île en île pendant trois semaines. Dans la journée, on navigue ou on se baigne sur des plages désertes, car accessibles seulement en bateau, et le soir on regagne un petit port où l’on dîne et fait la fête.

Evitez les mois de juillet et août, à cause du vent qu’on appelle le Meltem.