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Si vous avez tout à coup des ennuis avec votre billet d’avion, votre carte de crédit, votre voiture, etc.…, surtout ne vous énervez pas et ne vous fâchez pas car le seul résultat obtenu serait d’avoir indisposé tous les gens qui vous entourent.

Ne commencez pas non plus à vibrioner dans tous les sens en essayant de résoudre par vous-même vos difficultés.

La seule méthode efficace est la méthode grecque : asseyez-vous et attendez. Il ne faut pas oublier que nous sommes aux portes de l’Orient : vous vous asseyez, vous attendez… et vous parlez. Vous racontez tous vos malheurs à la cantonade. C’est bien le diable s’il ne se trouve pas, dans l’assistance, quelqu’un susceptible de vous sortir de ce mauvais pas.

La première fois que j’ai vraiment expérimenté cette méthode, c’est dans l’île de Santorin où, à l’époque, il n’y avait qu’un seul hôtel. Un bateau de touriste avait débarqué ses passagers mais n’avait pas, comme d’habitude, remporté le même nombre de personnes : il faisait escale pour la nuit et repartait seulement le lendemain. Il y avait donc deux fois plus de touristes dans l’île que de lits susceptibles de les recevoir.

Nous nous sommes tous retrouvés devant l’hôtel, à l’entrée duquel le patron faisait de grands signes pour indiquer qu’il n’avait pas de places disponibles. Chacun s’est alors mis à parcourir le village dans tous les sens pour trouver des chambres chez l’habitant.

Moi, je suis simplement allée m’asseoir au bar devant un ouzo et je me suis mise à décrire mon problème à qui voulait l’entendre. Quelqu’un est aussitôt allé chercher l’hôtelier, lequel est parti ventre à terre… et au bout de 10 minutes, il nous avait trouvé des lits dans la salle à manger de son voisin.